Le plus dur dans le pardon c’est de comprendre qu’il est urgent de s’aimer.
Je dis cela car c’est un acte d’amour à soi et non une fleur que l’on cueille à celui qui nous a trahi, blessé.
Je m’aime profondément et je décide de pardonner à toi qui m’a blessé. J’ai appris à travers toutes ces expériences qu’il fallait que je m’aime et m’écoute d’avantage.
Le pardon c’est comme une épine, si on la traite en surface, elle cicatrice mais reste à l’intérieur. Un jour ou l’autre, elle va ressortir pourrie par le temps. Je décide alors d’arrêter de souffrir pour moi même, car la souffrance est un choix que je refuse.
Le plus dur à admettre c’est de se dire que la rancœur face à celui qui m’a fait souffrir ne m’apporte rien, oui pire que cela, elle nourrit ma souffrance. La souffrance elle est rassurante car elle n’admet pas d’analyse elle est juste un symptôme de cette négativité tapie au fond de mon cœur.
Parfois elle a tendance à définir qui je suis car les personnes s’attachent au passé et se définissent par leur vécu en se disant : » je suis comme ça car on m’a humilié enfant tu comprends j’ai eu une enfance difficile… »
C’est tellement révélateur, les gens se définissent n’ont plus par ce qu’ils sont aujourd’hui mais par ce qu’ils ont subi hier. On tombe facilement dans le piège car on ne s’autorise plus à écouter qui on est maintenant.
Je suis car j’étais.
Tel est le raisonnement trompeur de notre mental qui je pense tente de nous protéger contre nous même.
La peur.
La peur de revivre l’expérience fait que nous la revivons sans cesse, car nous ne comprenons pas l’essence même de l’expérience. Le pardon est un outil précieux qui nous pousse à rentrer à l’intérieur de nous afin de comprendre le sens du scénario choisi. Je comprends alors que je ne suis pas seulement une victime mais que je participe activement au scénario de l’épisode choisi. Je reproduis inconsciemment les mêmes expériences.
Le pardon c’est une expérience que nous avons compris et pour laquelle les émotions ont été libérées.
Je vous propose une vidéo dans laquelle je vous parle du sujet et toi quel est ta vision du pardon ?